Wednesday, 21 December 2011

works from last century feminist questions object subject

lost bunny 1999 London

my work has had different concepts floating on its discourse, addiction, sexual abuse,madness and mental illness , prostitution, but always questioning all of those roles and knowing how also, the stereotype and archetype will play on the social representations of all of those issues.
So will be the aestheticization of all of this situations a perverse turn on its self by a perverted female artist ? or will it be a way of pointing out the topic , the use of that topic and the interest inherent on its use by social monitoring rules and distributed roles.

here an interesting essay in french by Dianne Watteau

 Esther Planas, une jeune artiste anglaise, manipule un énorme lapin en peluche qui devient un instrument masturbatoire. DansVoodoo (1999-2000), elle se place dans un univers enfantin : dans un paysage de montagne innocent, elle est nue et tient la tête du lapin entre ses jambes. Ces dessins seront une sorte de story bord d’une vidéo Lost Rabbit (2000) dans laquelle elle se trémousse avec le lapin géant. Elle tient la pose, mime les clichés féminins (tirer ses cheveux vers l’arrière). Dans Dirty snow (2000), un jeune homme se substitue au lapin, devant lequel elle suce une sucette. Esther Planas crée une forme de perversité en jouant sur des interdits de masturbation infantile en faisant de l’autre un instrument. Mike Kelley mettait déjà en scène en 1990 (Manipulating Mass-Produced, Idealized Objects, 1990, performance, New York) une femme chevauchant un grand lapin, tandis que lui déféquait sur une petite peluche. Il voulait traiter plus « de la répression de l’érotisme, des conditions de cette répression que du désir proprement-dit dans une œuvre cochonne[17] [17] Art Press, septembre 1993, « Un miroir faussé de...
suite ». Dans les deux propositions, l’entorse passe par le déplacement de l’acte sexuel vers le jouet. Les peluches ne sont pas destinées aux enfants pour Kelley, mais sont une représentation asexuée pour les parents. Le jouet chez Barthes construit le mythe de l’Enfance. Ces artistes revisitent l’activité de sublimation freudienne, soit « la capacité d’échanger le but sexuel originaire contre un autre but, qui n’est plus sexuel mais qui lui est psychiquement apparenté ». Le sexe féminin dans le travail de Planas est assumé dans son caractère de produit de marché. Recourir au jouet comme partenaire, ou faire d’un homme un jouet, c’est insister sur un contexte qui est celui de l’évitement de la rencontre de l’autre au profit d’un recours au fétiche. Une autre jouissance est proposée dans un passage de la réalité à la fiction par la régression. Lolita anti-fatale, Planas met à plat, dans ces exhibitions, la réduction de l’autre à l’état d’objet. L’image du couple est rivée à l’objet qu’est le jouet, et l’acte artistique lui-même est désacralisé, rabaissé par les médiums mêmes. Les questions féministes des années 1970 sur l’émancipation du féminin sont bien loin : Esther Planas joue avec la position fantasmée des hommes excités dans les peep-shows ou les films porno. La violence de la mise en scène a pour miroir un passage à l’acte dérisoire qui rend l’ensemble terriblement vain.






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